HISTOIRE NATURELLE DE L'URBANISATION
de
Lewis MUMFORD
PUF, 11,5x17,6cm, 96p., 9€
C'est au Néolithique que les premières villes se constituent dans les vallées fluviales. Au fur et à mesure que la domestication de certaines plantes (céréales) et animaux s'intensifie, la sédentarisation se généralise, des villages et des villes sortent de terre. Ces dernières se subordonnent les campagnes tout en se minéralisant. Le productivisme génère la mécanisation de l'agriculture, provoquant un exode rural. L'extension du chemin de fer et du domaine industriel facilite la multiplication des villes, de plus en plus peuplées, foyers des épidémies, des inégalités, des gaspillages des ressources non renouvelables et des pollutions, tant de l'eau que du sol. Il convient de contrer un tel processus qui dénature la planète en rééquilibrant l'urbain et le rural et en inventant de nouvelles configurations résidentielles. La cité-jardin, au début du XXe siècle, montrait le chemin... Lewis Mumford, de manière documentée et didactique, relate en 1956 cette géohistoire écologique des villes. Une telle approche transdisciplinaire est alors inédite, originale et convaincante. Il est possible de repenser les interrelations entre les campagnes et les villes, mais aussi entre les humains et le monde vivant, en les saisissant à travers la géohistoire des techniques, des mythologies, des religions, du droit, des structures familiales, des cultures