LA VILLE STATIONNAIRE
de
Philippe BIHOUIX, Sophie JEANTET et Clémence de SELVA
Actes Sud, 14x19cm, 256p., 23€
Il est temps de convoquer un nouvel imaginaire : les villes de demain n'ont plus vocation à grandir éternellement. Plus tôt nous mettrons en pratique le «zéro artificialisation », plus grande sera notre résilience face aux crises écologiques à venir. Au plus vite, la ville doit devenir stationnaire : continuer à vivre, à s'épanouir et à s'embellir en cessant de dévorer l'espace autour d'elle.
Réguler l'étalement urbain et la transformation des terres agricoles ou des sites naturels en terrains constructibles (en France, 25 à 30 000 hectares de sols sont détruits par an pour agrandir les villes) par une revitalisation des territoires ruraux et un urbanisme circulaire : privilégier la réutilisation de l'existant, la récupération de friches industrielles ou commerciales, et s'orienter toujours plus vers la réhabilitation.